Réalisé par : Osvaldo Civirani
Avec : George Hilton, Caroll Baker, Daniele Vargas, Carla Mancini....
Durée : 1h28
Genre : Thriller, mystère
Qualité : entre vhsrip et dvdrip
Note Imdb : 5
L'Histoire
Le vol de bijoux et une fausse identité compliquent la vie de Mary, la faisant devenir la cible d'un gang vicieux de criminels...
Mon avis
Davantage un thriller criminel, que je comparerais dans le style à un "Poliziesco" avec cependant une atmosphère de Giallo, plus qu'un vrai Giallo dans la grande tradition du genre, avec tueur ganté, érotisme minimal et scènes gore, "Le Diable à 7 faces", n'en demeure pas moins intéressant, surtout dans la deuxième partie du film.
Le film présente justement deux des principales stars du Giallo des années 70, Carroll Baker et George Hilton après que le prolifique Umberto Lenzi, les aient déjà réunis en 1968 dans "L'adorable corps de Deborah". Je ne suis pas un grand adepte de Carroll Baker, mais ici, elle s'en sort très bien ( ainsi que dans l'excellent Giallo "Le couteau de Glace" de U.Lenzi) dans le rôle de la femme terrifiée. George Hilton joue également avec conviction en tant que meneur charmant mais étrangement sinistre et la paire démontre une bonne alchimie à l'écran. L'intrigue n'est pas des plus originales (excepté la fin) mais il y a suffisamment d’intérêt à la suivre pour que le film ne devienne que rarement ennuyeux.
Le réalisateur Osvaldo Civirani filme quelques bonnes scènes d'action pour s'assurer que l'oeuvre reste divertissante même lorsque l'intrigue reste en suspens. Dans l'ensemble, le fait que ce film ne suive pas la formule stricte du Giallo peut le rendre décevant pour les fans, mais pour les autres, c'est un film tout à fait décent et donc je le recommande. Après chacun se fera son propre avis, c'est comme d'hab....
Par contre, je précise que la qualité du fichier oscille entre du VHS et du DVD rip donc moyenne (source de "feu" Caverne des Introuvables, que j'avais précieusement mis de coté au cas ou...pour vous) , mais j'ai pas mieux à vous proposer pour l'instant,
sauf si quelqu'un a mieux sous la main bien-sur !
(mais cela reste regardable tout de même).
Et vu la rareté du film, autant en profiter même en l'état!
sauf si quelqu'un a mieux sous la main bien-sur !
(mais cela reste regardable tout de même).
Et vu la rareté du film, autant en profiter même en l'état!
Merci pour vos nombreux commentaires de remerciements....
Lien vf (uncut) :1h28 (3mn30sec plus longue que la version d'origine de 1h24 et 27sec ci dessous)
https://multiup.org/download/9d56d3f255e11c085bc331e018edc511/Le_Diable_no_7_Faces__1971__vf.avi
On m'a heureusement signalé qu'est Il est dispo ici également (meilleure qualité) : 1h24 et 27 secondes
https://bunkerdesinedits.wordpress.com/2016/10/12/le-diable-a-sept-faces-1971/
Extrait thème principal
Je ne connais de ce film que le titre.
RépondreSupprimerMerci de la proposition.
Grand merci pour ce "giallo"
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimermerci b mode je vais faire un lien vers le site en question, cool je savais pas
Supprimerpar contre avec un fichier de moins de 600mo j'ai un doute que ce soit du hd light a vérifier merci
SupprimerMerci d'avance pour le partage de ce classique..Et vive le cinema Italien!(et merci encore pour le "Terreur express",je ne devais avoir qu'un vhs rip,j'ai savouré ce film!)
RépondreSupprimerBah il est de bonne qualité
RépondreSupprimeren effet la qualité est tres bonne, je m'y attendais pas avec cette petite taille de fichier tant mieux !
Supprimersinon bmode j'ai revérifié la version que j'ai et j'ai constaté qu'elle est en fait uncut de 3 mn supplémentaires, comparé a celle du site de Bunker
Souvent les versions sont différentes. Ainsi pour de nombreux films j'ai essayé de synchroniser une piste audio française d'une version française de qualité VHS sur une version étrangère de bonne qualité et je me suis planté car les montages étaient différents...
SupprimerBravo Atreyu pour mériter la distinction de l'un des plus anciens blogs en activité qui affiche toujours une très belle qualité ainsi qu'une vitalité incroyable !
RépondreSupprimerTu mérites allégrement une distinction.
Je reviens quelque peu sur le cas Carroll Baker, qui demeure assez intéressant.
Femme ayant tutoyé le firmament hollywoodien, avec comme point d'orgue Babay Doll d'Elia Kazan dont elle demeure aujourd'hui la seule survivante de l'équipe du film, Carroll Baker était la star de la Paramount de la première moitié de ces années 60. Sa version de Harlow, blonde platine fut un échec relatif et cela froissa ses relations avec la Paramount. En outre, son mariage avec un réalisateur producteur battait de l'aile. Ce fut lors de sa participation au festival de Venise qu'elle reçut sa première proposition pour un film italien.
Il s'agit du très intéressant Harem de Marco Ferreri qui fut, hélas, un échec.
Son film suivant fut l'Adorable corps de Deborah avec Jean Sorel, dont elle conserve un assez bon souvenir. Puis ce fut ses quatre films avec Lenzi, dont notamment Orgasmo où son talent est patent. Toutefois, passé Deborah, le succès de ses films se diluent, s'érodent, doucement mais sûrement, pour atteindre parfois le second plan, la participation, ou la sexy comédie...et même nue intégrale dans Baba yaga !
Mais tout ne fut pas si noir pour notre blonde égérie. En effet, elle gagna un procès pour rupture de contrat de la part de Paramount et elle aurait obtenu un assez coquet dédommagement ! Elle vécut donc en Italie avec ses deux enfants, dont Blanche Baker, elle-même actrice, qui fut la mégère dans The girl's next door version Jack Keatchum !
Puis elle revint dans son pays natal pour tourner de nombreux films, cette fois dans le rôle de mère (Les yeux de la forêt, Star 80) puis des participations à des films remarqués tels que The game de Fincher ou même Un flic à la maternelle !
Elle n'a guère voulu s’étendre sur ses gialli, à l'instar, un peu, de Jean Sorel, tant sa gloire de jadis semble le lui interdire !
Dommage pour nous !!!!
génial Tinterora et merci pour ces croustillantes infos, toujours un régal de te lire, tu es un connaisseur chevronné on aurait de palpitantes discussions sur le cine de genre en podcast ! merci de m'avoir clarifié le cas Caroll Baker et je constate que sa carrière n'a pas été si facile aux states et faut que je vois Baby doll !! merci de ta fidélité au blog
SupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerMerci pour la rareté et l'emprunt au Bunker.
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