Fiche technique
- Titre français : Le Grand Frisson
- Titre original : High Anxiety
- Réalisation : Mel Brooks
- Scénario : Mel Brooks, Ron Clarke, Rudy De Luca, Barry Levinson
- Musique : John Morris
- Photographie : Paul Lohmann
- Montage : John C. Howard (en)
- Production : Mel Brooks
- Société de production : 20th Century Fox
- Pays : États-Unis
- Langue : Anglais
- Genre : Comédie
- Durée : 94 minutes
- Public : Tous
Distribution
- Mel Brooks : Dr Richard H. Thorndyke
- Cloris Leachman : L'infirmière Diesel
- Harvey Korman : Dr Montague
- Madeline Kahn : Victoria Brisbane
- Ron Carey : Brophy
- Howard Morris : Professeur Lilloman
- Dick Van Patten : Dr Wentworth
- Rudy De Luca : "Croc d'acier"
- Jack Riley : Le réceptionniste de l'hôtel
- Barry Levinson : Le garçon d'étage
- Frank Campanella : Le barman
Références
Le film contient de nombreuses références à divers films d'Alfred Hitchcock :- La Maison du docteur Edwardes : L'argument de départ est identique : le personnel d'un établissement psychiatrique accueille un nouveau directeur.
- Sueurs froides : On retrouve différents lieux de San Francisco dans les deux films (la baie de San Francisco, le Golden Gate Bridge), mais aussi le même graphisme de l'affiche du film, ainsi qu'une certaine ressemblance entre les deux premiers rôles féminins, sans parler de la scène de fin en haut de la tour et du vertige de Thorndyke.
- Psychose : La célèbre scène de la douche est parodiée.
- Les Oiseaux : La scène où les oiseaux se réunissent derrière Melanie Daniels pendant qu'elle attend à côté de l'école est parodiée.
- La Mort aux trousses (North by Northwest) : Le nom de Richard H. Thorndyke rappelle celui de Roger O. Thornhill, héros de La Mort aux trousses (Thornhill qui, à la différence de Thorndyke, ne révèlera jamais son deuxième prénom). De La Mort aux trousses sont aussi évoquées la scène du meurtre aux Nations unies, et le fait que le « héros » est par erreur pris pour le tueur et est contraint de prendre la fuite et se cacher (ce qui constitue par ailleurs un motif récurrent chez Hitchcock). Se réfugiant dans un parc, il donne par téléphone rendez-vous dans le coin "nord/nord-ouest" (north by northwest).
- L'Homme qui en savait trop
- Le Rideau déchiré : Le professeur Lilloman rappelle le scientifique allemand Gustav Lindt.
- Le Masque de cuir : Quand le professeur Lilloman tente de soigner l'anxiété aiguë de Thorndyke par l'hypnose, ceux-ci engagent un combat de boxe.
- Les 39 marches : Quand Victoria vient dans la chambre d'hôtel, elle demande à Thorndyke de se déplacer vers la fenêtre et ferme les rideaux, puis elle l'embrasse quand quelqu'un rentre, scène semblable à celle du train.
- Soupçons : Avant la mort de Wentworth, le treillage de la fenêtre crée une ombre derrière lui semblable à une toile d'araignée.
- Jeune et innocent, Les Enchaînés, Pas de printemps pour Marnie : le travelling se terminant par un gros plan. Dans le film de Brooks, le travelling a pour cible le tueur qui se trouve dans une cabine téléphonique et se termine sur un gros plan de sa bouche et de son appareil dentaire.
- Les Amants du Capricorne
- Le crime était presque parfait : La tentative de meurtre de Thorndyke dans la cabine téléphonique est semblable à celle du personnage joué par Grace Kelly dans Le crime... : l'un et l'autre sont en train de se faire étrangler alors qu'ils téléphonent et leur interlocuteur ne peut entendre que des bruits de lutte. Dans les deux cas, l'assaillant se retrouve avec un objet pointu planté dans le dos : un morceau de verre pour Brooks/Thorndyke et des ciseaux pour l'agresseur de Kelly. Les images sur le mur du bureau de professeur Lilloman sont une autre allusion.
- Le Faux Coupable
- Frenzy : Thorndyke se cache dans le parc et appelle depuis une cabine téléphonique.
- Complot de famille : La radio de la voiture trop forte.
- Rebecca : L'infirmière Diesel rappelle Mrs Danvers
Le Grand Frisson (High Anxiety en anglais) est un pastiche de films à suspense, plus particulièrement des films d'Alfred Hitchcock - auquel le film est dédié - et principalement de son film Sueurs froides.
Le docteur Richard H. Thorndyke (Mel Brooks), célèbre prix Nobel de psychiatrie, est nommé à la direction d'un asile psychiatrique de Los Angeles dont le directeur est mort de manière mystérieuse. L'éminent psychiatre découvre peu à peu les patients et les médecins qui semblent lui cacher quelque chose.
Victime d'une machination lors d'un congrès à San Francisco, Thorndyke devra faire face à ses crises d'anxiété aiguës pour
prouver son innocence..
Mon Avis
Pendant cette période de fêtes, il faut parfois penser à se détendre ! Avec "Le Grand Frisson" , que je considère comme l'un des 3 meilleurs films de Mel Brooks (avec "Frankenstein Junior" et "Le Shériff est en prison" ), le cinéma parodique à base ici, de multiples références au cinéma d'Hitchcock fonctionne à merveille. De l'originalité de ses réparties verbales à son sens de l'aspect visuel, le réalisateur se sert donc de l'univers du maître à suspense pour lui rendre un hommage comique appuyé en s'inspirant de ses plus grands films. La marque de fabrique de Mel Brooks, si vous connaissez bien ses films, concerne souvent cette propension à transmettre sa vision de l'humour de manière exagérée, en essayant toutefois de le rendre toujours accessible au plus grand nombre de spectateurs, afin d'en rire un minimum...
Grâce à la longue filmographie d'Hitchcock, il s'en donne à cœur joie, pour détourner tel ou tel film (comme celui, excellent, des Oiseaux), en partant d'une scène clé et de la redéfinir avec non pas un sens du ridicule assumé, comme ont toujours fait les ZAZ (Zucker , Abrahams, Zucker), dans les Y'a t'il un pilote dans l'avion ou Top secret par exemple, mais avec une certaine habileté pour ne pas justement tourner au ridicule, son hommage.
De dialogues savoureux, au plaisir de voir les grands classiques revisités d'Hitchcock, sous l'angle de la parodie harmonieuse, il construit et déconstruit des saynètes de haute volée, qui allie un humour calibré sur mesure. Mel Brooks répond à un désir de se faire plaisir tout en respectant l’œuvre d'un cinéaste majeur, dont il détourne avec subtilité l'imagerie sans toutefois la trahir.
Merci pour vos nombreux commentaires en retour....
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Merci pour ce Mel Brooks...
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu High Anxiety! Très heureux de pouvoir le découvrir. Merci !
RépondreSupprimerMerci pour ce film vu il y a longtemps et dont je garde un excellent souvenir.
RépondreSupprimerMerci pour la découverte
RépondreSupprimerVivement ce soir :) je conserve un très bon souvenir de cette parodie réussie des films d'Alfred. Grand merci
RépondreSupprimermerci pour la trouvaille
RépondreSupprimerMerci beaucoup, cheers
RépondreSupprimerExcellent !! Rire assuré !!!
RépondreSupprimerMerci
Merci pour cette version HD
RépondreSupprimerBisous
Isabelle
Heureux de pouvoir voir enfin ce Mel Brooks dont je n'avais jusqu'à présent vu que d'hilarants extraits (a parodie des "Oiseaux").
RépondreSupprimerMerci encore !
superbe ! merci, car je n'ai jamais vu ce film.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce Mel Brooks ! ça se tente ! Merci !
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
RépondreSupprimerBonne comédie et Merci !
RépondreSupprimerJe ne l'ai jamais vu, merci beaucoup Atreyu, Bonnes Fêtes!!
RépondreSupprimerHé bé je me serais bien poilé.
RépondreSupprimerIl y a une référence à Blow up d'Antonioni, avec l'histoire de l'agrandissement de la photographie du meurtre...
C'est un régal pour les cinéphiles, et un super bon moment pour tous.
Merci encore !
J'adore, du grand Mel Brooks ... Merciiiii ...
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