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dimanche 7 juillet 2019

Guet-Apens (1972) HD 1080p ldual audio








Fiche technique : 





                          "Souvenirs de tournage, le maitre sur son set !"









                                                     L'Histoire


Doc McCoy, un prisonnier, obtient sa libération grâce à l'intervention d'un truand notoire, Jack Benyon, qui a besoin de ses services pour organiser le braquage d'une banque. Une fois le braquage commis, McCoy s'aperçoit que Benyon veut le faire supprimer. Lors d'un face-à-face avec lui, Carol, la femme de Doc, tire sur Benyon et le couple prend la fuite avec le butin. Rudy, gangster psychopathe qui veut la peau de Doc, et d'autres hommes de main de Benyon se lancent à la poursuite du couple jusqu'à la frontière mexicaine..



                                                      Mon Avis

La salve de films promise continue avant mon départ en congés : Retour sur un classique ! "Guet-Apens" reste de mon point de vue, l'un des plus grands polars d'action U.S des années 70 et de loin ! Ai je besoin de rappeler que c'est surtout grâce à l'immense génie de feu "Sam Peckinpah" et donc pas étonnant. 
Maîtrise technique, scénario brillant aux multiples rebondissements (avec Walter Hill à l'écriture), interprétation solide des rôles principaux aux second rôles, et je pense l'un des meilleurs rôles de "Steve Mc Queen" associé ici à celle qui fut sa femme dans la vie, la très charmante "Ali Mc Graw".  

"Peckinpah" je n'ai plus à le présenter, c'est le genre de metteur en scène qui à laissé son empreinte, à jamais dans le cinéma de genre, de par son talent indéniable de conteur hors pair et ce à travers nombre de ses films. Tout comme d'autres grands disparus tels que Stanley Kubrick, John Ford, John Huston, David Lean, Otto Preminger, Robert Aldrich, Blake Edwards, Richard Fleisher, pour ne citer qu'eux sans compter ceux qui sont encore de ce monde, "Eastwood, De Palma, Coppola, Scorsese, Spielberg, Carpenter, etc, etc...."
Ce qui différencie Peckinpah des autres, c'était bien sur son style, hautement personnel, sa marque de fabrique, reconnaissable à mille lieux pour peu qu'on soit très observateur sur la forme, et ce dans la plupart des bijoux qu'il a pu tournés. Cette manière spécifique d'aborder la mise en scène, de donner aux images un impact, a son  montage un rythme idéal, jusqu'a la précision de son découpage technique des plans, une traduction visuelle palpable et jubilatoire pour la rétine du spectateur. Avec cet art propre à sa personnalité  de confondre habilement l'écriture à celui de la mise en images pour les transcender en une sorte de ballet narratif et visuel unique en son genre (Les scènes de la banque et du motel dans "Guet Apens" sont à elle seule, des monuments de mise en scène immersive !). 

Que ce soit dès ses premiers films comme "Coups de feu dans la Sierra", ou "Major Dundee" et surtout de la dimension qu'il imprègna dans sa définition de la grammaire visuelle avec l'un de ses chef d'oeuvres réprésentatifs de ce fait : "La Horde Sauvage" . "Peckinpah", n'a pas une longue filmographie pourtant, lui aussi prenait son temps pour mettre ses projets à terme, car tout comme Kubrick, il était adepte d'une certaine forme de perfection dans l'écriture, la réalisation et le montage jusqu’à la touche finale, même sonore. Dans "Guet Apens", il rédéfinit (pour l'époque) les règles du film d'action en poussant encore plus loin , les limites de la violence à l'écran, en subjuguant les plans au ralenti dans une forme de cohérence significative avec le déroulement de l'action, tout en ne négligeant pas le fond pour créer un équilibre, une juxtaposition des deux parfaitement calibrées pour créer cette alchimie qui fonctionne à merveille. "Guet Apens" regorge de scènes inoubliables, qui auront longtemps contribué à la représentation probante et stylisée du polar d'action sec et nerveux, tangible dans sa construction scénaristique et dont la mise en forme est la condition indispensable de sa réussite. 
Une vision qui ne cessera d'évoluer par la suite vers des perspectives visiblement influencés pour d'autres par la créativité dans la mise en scène de "Peckinpah"

Je n'ai donc qu'une chose à ajouter, découvrez ou redécouvrez ce must imparable des Seventie's, dans une superbe version HD, pour le simple plaisir de voir et revoir, ce que les grands du cinéma nous ont laissé à travers leurs films, à savoir, un héritage hors du commun que l'on pourra toujours savourer comme il se doit, de notre vivant... 
Et de ce cinéma de genre en général, de ceux qui ont contribué à l'élever (comme Peckinpah) au rang de cinéma éternel, ceux là mêmes qui ont nourri et enrichi au fil des années notre passion perpétuelle du 7ème art !



                                              A noter : 


Il y eu un remake à peine correct dans les années 90 avec Alec Baldwin et Kim Basinger, mais on est vraiment loin de la force que dégage l'original, le remake étant vraiment trop calqué quasi plan par plan dans certaines scènes, sur le chef d'oeuvre de Peckinpah. Et donc, au lieu d'essayer de se démarquer justement, en apportant autre chose de vraiment différent, surtout dans la forme, Roger Donaldson tombe dans le piège de vouloir refaire du Peckinpah, le talent et l'originalité en moins.


Merci pour vos nombreux commentaires en retour....


HD 1080p dual audio (3,8 go)/ REUP du 22/07/23

16 commentaires:

  1. un grand merci d'avance pour ce chef d’œuvre des 70's

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  2. merci beaucoup pour ce peck' en HD; ça va faire plaisir pour se laver les yeux à l'eau de source. cheers !

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  3. Les B.O.

    https://multiup.org/download/1e373514aaf00d192aae40e704648b85/Jerry_Fielding___Quincy_Jones_-_Getaway_1973_OST.rar

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  4. Merveille des merveilles.
    Merci Sam et Steve.

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  5. Salut Atreyu !
    merci Uncle Jack pour la BO

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  6. Je l'ai vu il a tellement longtemps que je ne peux résister à cette proposition surtout après ta présentation. Merci une fois de plus et bonnes vacances à toi.

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  7. Une fois encore j'adhère complètement à ton analyse sur Peckinpah et le film. Néanmoins, je trouve que la fin ne correspond en rien avec l'univers de J. Thompson dont l'histoire est tirée. Chez cet auteur, la "happy end" est bannie de son oeuvre, et dans ce film, cela donne un goût de "faux". Pour autant GUET-APENS reste un must, je te l'accorde.

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    1. Après, perso, je préfère jsutmeent que le film ne se termine pas comme le livre, c'est un choix de scénario et il ne me dérange pas du tout; suis pas trop pour les fins trop sombres; enfin ca dépend, la je trouve que cette fin passe sans probleme;merci pour ton commentaire, et ton suivi de passionné également

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  8. Je prends pas car j'ai déjà mais je conseille fortement ce film. Excellent duo d'acteurs avec la sublime Ali MacGraw et très grand metteur en scène.

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  9. Je vais me régaler avec préchauffe sur la BO. Merci beaucoup pour le partage!

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  10. Merci Atreyu pour ce luxueux partage et ton avis éclairé.

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  11. Merci pour le partage ... serait-il possible d'avoir un lien valide pour la BO ?

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    1. desole c'est uncle jack qui gere, j'ai pas cette bo de mon coté

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