Réalisé par : Bernardo Bertolucci
Avec : Jill Clayburgh, Matthew Barry, Thomas Milian, Renato Salvatori...
Durée : 2h20
Genre : Drame
Note Imdb : 6,6
Qualité : HD 1080p light dual audio
L'HISTOIRE
Après le décès soudain de son mari Douglas, Caterina, une cantatrice à succès de New York, va s'établir avec son fils Joe en Italie, où elle a autrefois étudié le chant. À Rome, elle atteint le sommet de sa carrière, mais Joe qui a 15 ans se sent seul et abandonné. Il tombe dans la consommation d'héroïne
et se met à faire des escapades dans des quartiers peu recommandables
de la ville éternelle. Peu à peu Caterina prend conscience qu'elle ne
sait absolument rien de son fils. Elle entre dans une crise qui remet en
question la façon antérieure dont elle se croyait mère et artiste.
Après un entretien avec Mustafa, ami de Joe et dealer de drogue, elle
change de comportement : elle séduit son fils et, au cours d'un voyage à
Parme
et aux environs, elle entretient avec lui des relations incestueuses.
C'est à cette occasion qu'elle se rappelle le premier baiser qu'elle a
donné il y a bien des années à un Italien...
Mon Avis
Depuis que les Chroniques existent (2012) vous connaissez mon immense amour du cinéma italien (avec la programmation régulière qui lui est consacré) et les nombreuses perles qu'il a surtout apportées au cinéma des années 60 à 80 ! Cette fois, je vais donc vous parler d'un metteur en scène qui a contribué à cet âge d'or avec feu "Bernardo Bertolucci". Bien qu'on cite souvent celui ci pour des films plus reconnues comme "Le Dernier Empereur", "1900" ou encore "Le Dernier Tango à Paris", s'il y en a bien un qu'il ne faut surtout pas oublier parmi les œuvres majeures de sa carrière (25 films au compteur), c'est "La Luna".
Un bijou de sensibilité audacieuse pour ma part, à la tonalité frontale, parfois viscérale, sur un sujet délicat pour l'époque, mais dont le traitement dans l'approche sert un film non seulement d'une grande maitrise technique mais aussi un scénario d'une profonde justesse, qui évite de sombrer dans le pathos et le vulgaire pour cerner avec tact et intelligence, une relation de plus en plus intense d'amour filial basculant irrémédiablement vers l'inceste . "La Luna" est donc avant tout un pur concentrés d'émotions bruts et douces à la fois, malgré sa thématique difficile d'accès pour l'époque, mais que "Bertolucci" prend à bras le corps pour la transformer en une histoire d'une extrême teneur sur ce qui peut amener une mère à faire un choix pour tenter de sauver l’être qui est lui est le plus cher à son coeur, quitte à choisir l'interdit. Et donc un film essentiel, qu'il me fallait absolument vous faire découvrir, rejoignant ce cinéma transgressif italien abordant sans fards des sujets osés, mais pourtant utiles en les illustrant souvent avec véracité, notamment à travers une société peu recommendable gangrénée par la violence ou d'autres dangers divers. Dans "La Luna" le jeune fils de la cantatrice magnifiquement jouée par "Jill Clayburgh" tombe dans le piège facile de la drogue dure, alors qu'il se sent de plus en plus délaissée par sa mère. Celle ci va alors réaliser qu'il serait temps de faire quelque chose, quand elle va voir les dangers permanents auxquels il s'expose en lui consacrant du temps lors d'un voyage en Toscane. La suite, vous la découvrirez vite, quand l'amour qu'elle voue à son fils, pour le sauver des griffes de l'engrenage dans lequel il est pris, va donc l'amener à une toute autre relation allant bien au delà de ses propres limites...
Sans porter un quelconque jugement de valeur sur les choix d'une mère face à son fils, Bertolucci accompagne ses deux personnages avec sensibilité dans la douleur et les conflits verbaux, dans la teneur des sentiments éprouvés, réfrénés, retenus, pour trancher peu à peu avec une grande délicatesse, faite de regards, de non dits, d'attouchements légers, d'une approche discrète, pour virer à la séduction de proximité, d'une tendresse affirmée, vers cette relation amoureuse, laissant place à l'envie, au désir charnel, mais toujours dominée par les sentiments entre une mère et son fils de 15 ans... Donc mineur qui plus est (imaginez faire un film de ce genre aujourd'hui, beaucoup plus compliqué voire impossible).
Un bijou de sensibilité audacieuse pour ma part, à la tonalité frontale, parfois viscérale, sur un sujet délicat pour l'époque, mais dont le traitement dans l'approche sert un film non seulement d'une grande maitrise technique mais aussi un scénario d'une profonde justesse, qui évite de sombrer dans le pathos et le vulgaire pour cerner avec tact et intelligence, une relation de plus en plus intense d'amour filial basculant irrémédiablement vers l'inceste . "La Luna" est donc avant tout un pur concentrés d'émotions bruts et douces à la fois, malgré sa thématique difficile d'accès pour l'époque, mais que "Bertolucci" prend à bras le corps pour la transformer en une histoire d'une extrême teneur sur ce qui peut amener une mère à faire un choix pour tenter de sauver l’être qui est lui est le plus cher à son coeur, quitte à choisir l'interdit. Et donc un film essentiel, qu'il me fallait absolument vous faire découvrir, rejoignant ce cinéma transgressif italien abordant sans fards des sujets osés, mais pourtant utiles en les illustrant souvent avec véracité, notamment à travers une société peu recommendable gangrénée par la violence ou d'autres dangers divers. Dans "La Luna" le jeune fils de la cantatrice magnifiquement jouée par "Jill Clayburgh" tombe dans le piège facile de la drogue dure, alors qu'il se sent de plus en plus délaissée par sa mère. Celle ci va alors réaliser qu'il serait temps de faire quelque chose, quand elle va voir les dangers permanents auxquels il s'expose en lui consacrant du temps lors d'un voyage en Toscane. La suite, vous la découvrirez vite, quand l'amour qu'elle voue à son fils, pour le sauver des griffes de l'engrenage dans lequel il est pris, va donc l'amener à une toute autre relation allant bien au delà de ses propres limites...
Sans porter un quelconque jugement de valeur sur les choix d'une mère face à son fils, Bertolucci accompagne ses deux personnages avec sensibilité dans la douleur et les conflits verbaux, dans la teneur des sentiments éprouvés, réfrénés, retenus, pour trancher peu à peu avec une grande délicatesse, faite de regards, de non dits, d'attouchements légers, d'une approche discrète, pour virer à la séduction de proximité, d'une tendresse affirmée, vers cette relation amoureuse, laissant place à l'envie, au désir charnel, mais toujours dominée par les sentiments entre une mère et son fils de 15 ans... Donc mineur qui plus est (imaginez faire un film de ce genre aujourd'hui, beaucoup plus compliqué voire impossible).
Sans jamais tomber dans la vulgarité (les scènes cadrent avant tout la tendresse, le rapprochement des corps, jusqu’à la douceur de l'acte preque sexuel non consommé, mais retranscrit avec une touche d'érotisme), mais en voulant définir pourquoi l'inceste finit par arriver dans une situation bien particulière (une mère qui veut sauver son fils en se rapprochant de lui) , Bertolucci signe un des plus beaux films sur ce tabou en question (plus fort et intense que le déjà très bon "Souffle au coeur" de Louis Malle, sur le même thème mais abordé de façon totalement différente). En conclusion, au delà du thème central de la relation filiale complexe auquel on assistent , "Bertolucci" signe un film vibrant, aux élans passionnels, parfois déroutant dans ses accents psychanalytiques, appuyée par une mise en scène d'un lyrisme exacerbé (avec plans séquences et long travellings) .Un film qui déconcerta critiques et publics à sa sortie, mais qui avec le temps fut reconnu comme un des 5 meilleurs films du réalisateur.
A vous maintenant de faire votre propre interprétation, mais une fois de plus avec un film comme "La Luna" on voit combien le cinéma italien, en osant traiter quasiment tous les tabous, a su, sans le vouloir, se faire remarquer à travers le monde entier et toucher à la postérité..!
Et comme toujours, merci d'avance pour vos très nombreux et précieux commentaires que je verrai en retour !
MAJ HD 1080p light dual audio :
https://multiup.io/download/ce3fff29e1b77d621c4427c961d6eb2c/La%20Luna%20%281979%29%20HD%201080p%20light%20dual%20audio.mkv
Bien que je sois, comme toi, amoureux de cinéma italien, quelques soient les auteurs et même les moins appréciés, j'ai un faible moi aussi pour Bertolucci, et les films que tu cites - sans oublier "Le Conformiste" qui est, pour moi son plus beau film, sont parmi les plus forts du cinéma italien. D'où ma profonde déception quand j'ai découvert "la Luna", (vu à sa sortie), notamment dans sa description totalement fantaisiste du milieu de la drogue, et encore plus sur les effets de celle-ci. Et je parle en connaissance de cause, ayant fréquenté ce milieu et ayant consommé. Le sujet n'a été que très rarement convainquant avec ce thème, mais je crois que "La Luna" détient la palme en la matière (la scène de la fourchette dans le bras est à ce titre un sommet). N'ayant pas eu l'occasion, ni l'envie de me confronter à ce pensum - le reste du film n'est guère mieux traité, je vais retenter l'expérience. Quoique j'en pense, chacun se fera son opinion, et Bertolucci restera à mes yeux un des plus importants du cinéma italien. Mais ce ratage m'a quelque peu fâché avec ses films suivants. Néanmoins, merci de lui redonner sa chance
RépondreSupprimerslt ericbis, ben en fait je ne vais pas développer j'aurai pas assez de temps, mais je dirai comme toujours c'est chacun selon sa propre réflexion, mais pour ma part je ne partage pas trop ta vision du film, sur certains points, c'est un film que je considere comme justement l'un de ses tout meilleurs, d'aillers mon avis enthousiaste le confirme ci dessus apres chacun son opinion comme tu dis, et on ne peut aimer tous les memes films pour différentes raisons, sinon y'aurait plus le plaisir de débattre comme je fais avec mes potes dans de spodcast ou desfois y'a pas mal d'avis contraires mais chacun respecte l'avis de chacun a condition d'argumenter un minimum évidemment sinon j'attends de voir le conformiste ! et, perso j'avais beaucoup apprécié l'ambiance du film "un thé au sahara" aussi !"beauté volé m'avais ennuyé par contre ainsi que le dernier empereur, comme quoi !
SupprimerStl Atreyu. Je vais retenter quand même, l'ayant vu à sa sortie, le souvenir que j'en ai est assez diffus. Peut-être arriverai-je à me détacher des scènes que je considère ratées et qu'autre chose en sortira. Combien de films j'ai pu aimer à cette époque et qui aujourd'hui me déçoivent et inversement... Le dernier Empereur non plus ne m'avait pas emballé. Je te dirai ce que j'en ai pensé... et puis il y a Tomas Millian, que j'ai appris à découvrir depuis et dont je n'ai absolument aucun souvenir dans ce film.
SupprimerGrand merci pour ce classique de Bertolucci.
RépondreSupprimerPour moi, il y a deux Bertolucci : le Bertolucci classique et le Bertolucci provoc'. Faire de la provoc' était nécessaire à cette époque pour être reconnu et pouvoir monter... des films classiques, mais ce ne sont pas les films qui vieillissent le mieux.
RépondreSupprimermerci pour ce film que je ne connais pas
RépondreSupprimerMerci pour ce chef-d'oeuvre joué a la perfection.
RépondreSupprimermerci ton blog est super
RépondreSupprimerBonjour Atreyu , je ne pourrais pas partager mon avis sur un film que je n'ai jamais vu! Par contre j'aime le cinéma de Bertolucci et j'apprécie particulièrement vôtre blog,car tout comme vous,ce sont les films italiens des années 70,80 qui m'ont amenés à la cinéphilie! Ils me faisaient découvrir pleins de sensations,émotions et réflexions tout au fond de moi ..... De plus j'aime particulièrement Jill Clayburgh,alors j'espère que d'autre viendront apposer quelques lignes pour mériter ensuite un beau film! A bientôt
RépondreSupprimerVu il y a trèèèès longtemps à la tv. Je me réjouis de le revoir. Merci.
RépondreSupprimerPas de souci pour le lien. Vous nous avez tellement comblés en matière de grands films italiens que nous pouvons attendre. Grazie mille pour tous ces partages de films rares qui font le bonheur des cinéphiles.
RépondreSupprimermerciii super
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
RépondreSupprimerDelardatte.
Merci milles pour le taffe et le partage
RépondreSupprimerMerci pour ce beau film assez rare et pour l'ajout des sous-titres
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