Titre : Straight on till Morning (1972).
Réalisateur : Peter Collinson.
Production : Hammer Film Productions
Principaux interprètes : Rita Tushingham (Brenda), Shane Briant (Peter), James Bolam (Joey).
Durée : 96 minutes.
Pour suivre dans la foulée mon comparse, Dygenguar, qui à eu la bonne idée de faire dans la continuité avec le Cycle Halloween, (qui existe depuis plus de 7 ans sur le blog) je vais le suivre un peu, en vous proposant également, comme je le faisais de coutume, quelques films de mon cru...(UNIQUEMENT LE MARDI OU SAMEDI POUR MA PART, car Dygenguar poste LUNDI, MERCREDI ET VENDREDI) Nul doute qu'avec les choix toujours judicieux de Dygenguar, vous êtes déja bien gâtés et je l'en remercie.
Quant à moi, vous me connaissez, j'essaie de varier comme je peux mes propositions, bien que de mon coté j'en posterai moins que d'habitude, cette année. Donc on va commencer par une pépite de mon studio britannique de coeur :
LA HAMMER FILMS !
Avec ce très bon "STRAIGHT ON TILL MORNING"
Résumé
Brenda, jeune femme timide et provinciale devenue écrivaine, s’installe à Londres ; elle rencontre Peter, homme séduisant qui se révèle progressivement être psychotique et dangereux....
Mon Analyse du film :
La Hammer sort donc ici de son répertoire gothique : film contemporain, réaliste, plutôt malaisant avec un contexte horrifique en toile de fond...
Thèmes principaux :
-Solitude et déracinement féminin, la ville comme lieu d’isolement et d’exposition.
-Séduction trompeuse : le prédateur masculin, sa beauté et le danger lié à celle ci, Peter séduit puis contrôle.
-Ambiguité morale
Analyse formelle et jeu d’acteurs :
Rita Tushingham rend bien la vulnérabilité ; Shane Briant porte l’ambiguïté de façon inquiétante. Les seconds rôles (Bolam, Annie Ross) complètent la toile sociale.
Rythme et montage : montage souvent heurté, ellipses et coupes brusques qui crée un malaise mais peut paraître parfois maladroit...
Esthétique / son : photographie naturaliste (Londres début 70), musique discrète et les silences qui renforcent la tension.
Le film reste aujourd’hui une curiosité utile pour son expérimentation dans le catalogue Hammer. Avec une histoire d'amour enchanteresse, mais peu a peu, torturé, cauchemardesque, tel un conte de fées qui transforme l'enchantement en de sinistres desseins...
Brenda est-elle uniquement victime du hasard ou y a-t-il une dimension de complicité (naïveté volontaire) ?
Le film est-il une critique sociale de Londres 1970 ou un cas individuel extrême ?
Le parallèle avec Peter Pan et Wendy est il un moyen de détourner le pays imaginaire en un monde cruel ?
Conclusion
Le film reste audacieux sur la forme, et le fond fait réfléchir sur les apparences, les faux semblants, l'image qu'on peut renvoyer...en bien ou en mal... Et il y a surtout, de solides performances d'acting (surtout Rita Tushingham), avec une atmosphère oppressante et de bonnes idées thématiques (isolement, faux prince charmant), et la mise en forme (montage fragmenté, ellipses) donne une tonalité décalé au film. Straight on till Morning est donc une curiosité mémorable dans la production Hammer.
Un thriller psychologique contemporain qui mélange réalisme social et Horreur psychique. Il fonctionne grâce au jeu des acteurs et à son atmosphère désagréable. Il faut se laisser porter, et c'est pour ça que le film a fonctionné sur moi. J'ai trouvé l'histoire quand même maitrisé formellement et plutot réfléchi sur le fond.
HD 1080p light VOSTFR :
https://1fichier.com/?higd0b9brymkr82cdlk9
Merci pour vos coms de remerciements...à venir
J'ai absolument pas souvenir de l'avoir déjà vu celui-ci. Merci camarade.
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