MAJ : L'Antre de la Folie (1994) HD 1080p light dual audio

Réalisé par : John Carpenter
Avec : Sam Neill, Julie Carmen, Jurgen Prochnow, John Glover, Charlton Heston...
Titre original : "In the mouth of madness"
Durée : 1h35
Genre: Horreur, fantastique
IMDB :  7,2
Qualité : MAJ HD 1080p light dual audio


Histoire :
Sutter Cane, le très populaire spécialiste du roman d'épouvante, disparaît à la veille de la sortie de son oeuvre ultime : L'antre de la folie. Lancé sur sa trace, le détective John Trent arrive à Hobb's End, ville fictive qui n'est mentionnée nulle part et dans laquelle se déroulent tous les romans de Cane. Est-il dans un monde parallèle ?

Cela faisait longtemps que je n'avais pas abordé ici même, l'un de mes genres préférés et de loin, a savoir le fantastique et "parfois l'horreur". Et quoi de plus enthousiasmant que de redonner ses lettres de noblesse à l'un des chefs d'oeuvres de celui que je considère comme l'un des plus grands cinéastes de sa génération (je fais surtout allusion à la période des années 70, 80 et 90), "John Carpenter", l'unique, pour ne pas le nommer. Avec cette démonstration incroyable, par son ambiance de folie latente et de frissons subtilement distillés, qu'est "L'antre de la folie", totalement Lovecraftien dans son approche de l'horreur, et qui reste au sommet de son oeuvre (avec "The Thing" et "Prince des ténèbres" mais la plupart des autres sont pas loin derrière non plus) un des plus brillants films de la carrière de "Big John" qui restera quoiqu'il en soit à mes yeux, un de ceux que j'admire le plus dans le panthéon du cinéma de genre (d'ailleurs j'ai fait un podcast en 2 parties sur son oeuvre dispo ici meme ). 

De loin, "L'Antre de la folie" résume à lui seul, tout ce qui fait la quintessence du cinéma de Carpenter, le choix du scope comme souvent, qui contribue en particulier, à la dimension visuelle des lieux cauchemardesques de cette petite ville hors du temps que rejoint le héros, (Sam Neill) et son assistante (Julie Carmen) pour se retrouver dans une histoire labyrinthique dont les terminaisons trouvent leur force dans la finalité globale de ce terrifiant pensum sur l'esprit sans limite, d'un auteur de romans horrifiques (Jurgen Prochnow) . Je n'ai pas besoin de vous citer toutes les scènes d'anthologie dont regorgent ce film abyssal, déviant, fou, apocalyptique, dont les monstruosités, sont le reflet d'un monde qui va tout droit à sa perte. 

Il était temps de le ressortir du haut de l'étagère pour le remettre en ligne de mire d'un fantastique horrifique, épuré de toute conventions et banalités, dont on aimerait aujourd'hui retrouver davantage toutes les idées créatrices, dans la production actuelle du genre qui nous ressert trop souvent la meme chose, en modifiant juste quelques ingrédients 
(meme si je ne fais pas une généralité, car heureusement qu'il y a encore quelques auteurs qui font de belles choses, mais combien de films moyens ou nuls, pour combien d'excellents ou bon ? la balance est vite établi).

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