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vendredi 1 mai 2015

G.Kult"14 : Cinéma d'Anticipation et SF Post-Apocalyptique




1/ Débat thématique sur le cinéma d'Anticipation et de sf a travers ses origines, ses définitions, interprétations, l'aspect littéraire et les films.
2/ Suite du débat centré sur le genre "Pré et Post-Apocalyptique" à travers de nombreux films clés.
3/ Suite et fin du débat autour des séries TV consacrées au genre.

Soyez nombreux à l'écoute !

Atreyu

2 commentaires:

  1. Salut Pascal, Je viens d'écouter le podcast et il est toujours excellent, dense et érudit comme d'habitude. En attendant le prochain. Roggy.

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  2. LES ŒUVRES TOTALEMENT OUBLIE DANS L'EMISSION POST-NUKE MADE IN FRANCE :

    Pour commencer, je vais tricher un peu et vous parler d’un film "pré-apocalyptique" autrement dit d’un métrage traitant de ce qui a amené l'Apocalypse ou de l'Apocalypse elle-même. Il s’agit ni plus ni moins de l’un des tout premiers films de SF français à savoir : "La fin du monde" réalisé en 1931 par le génie du cinéma muet, Abel Gance très connu pour son illustre "Napoléon". Ce long-métrage produit sur deux ans, ayant coûté la bagatelle de 5 millions de francs à l’époque et novateur car totalement parlant, relate l’histoire d'une comète qui est sur le point de croiser la trajectoire de la Terre et causant subséquemment la fin du monde.

    "Le dernier homme" de Charles Bitsch, ayant la trame suivante : au retour d'une mission, trois spéléologues, Jean-Claude, sa femme Catherine et Eva, se retrouvent être les seules personnes encore vivantes sur Terre. Une guerre chimique a provoqué la mort de la population et des animaux. Le trio s'organise afin de survivre.

    En 1971, c’est au tour de Michel Polac de nous parler des vicissitudes des vivants relatives à la fin de l’humanité avec son "Demain la fin du monde".

    La même année, Christian de Chalonge nous présente "L’alliance", pellicule révélant les aventures de Jeanne et Hugues qui se sont rencontrés grâce à une agence matrimoniale. Il est vétérinaire, elle, est une riche propriétaire. Après leur mariage chacun entretient le mystère, ils s'épient, se suspectent. Hugues étudie toutes sortes d'animaux et Jeanne fait croire à une double vie. Mais ils apprennent à se connaître et l'amour semble triompher, juste avant l'explosion d'une bombe atomique.

    1983 a été prolifique puisqu’un autre film post-apocalyptique français voit le jour. Il s’agit de "Le cimetière des voitures" de Fernando Arrabal, cinéaste et écrivain espagnol exilé chez nous et accessoirement co-fondateur du mouvement "Panique" avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky et pour l’anecdote, Transcendant Satrape du Collège de Pataphysique depuis 1990 !? Bref un fou génial légèrement provocateur sorte de croisement entre Jarry et Kafka. En revanche, son film tient moins du génie.

    On passe à 1984 (tient, salut Orwell !) et la sortie d’un film d’animation Franco-belge de Picha, à savoir "Le big Bang".

    En 1985, un autre film d’animation est réalisé par Jean-François Laguionie : "Gwen, le livre de sable". Il raconte l'histoire (narrée par Michel Robin) de Gwen, une jeune fille de 13 ans, adoptée par une tribu de nomades, dans un monde futuriste non-daté mais assurément post-apocalyptique envahi par le sable.

    La même année, Robert Kramer "commet" l’incommensurable "Diesel", fleuron post-apocalyptique français.

    365 jours plus tard environ, arrive sur nos écrans une autre pépite post-nuke, à savoir "Terminus" avec notre Johnny Hallyday national, rien que ça ! Le coupable de cette atrocité est Pierre William Glenn, plus connu pour sa carrière de chef opérateur.

    Adios ! La fin du monde" de Nicolas Joffrin scénariste et réalisateur, sort dans un relatif anonymat en 1997.

    Vinc's

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