Fiche technique
- Titre original : Sometimes a Great Notion
- Titre français : Le Clan des irréductibles
- Réalisation : Paul Newman
- Scénario : John Gay, d'après le roman Et quelquefois j'ai comme une grande idée (Sometimes a Great Notion) de Ken Kesey
- Direction artistique : Philip M. Jefferies
- Costumes : Edith Head
- Photographie : Richard Moore
- Montage : Bob Wyman
- Musique : Henry Mancini
- Production : John Foreman ; Paul Newman (producteur délégué)
- Société de production : Newman-Foreman Company
- Société de distribution : Universal Pictures
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur - 2,35:1 - Mono
- Genre : drame
- Durée : 113 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : (sortie limitée) ; (sortie nationale)
- France :
Distribution
- Paul Newman (VF : Marc Cassot) : Hank Stamper
- Henry Fonda (VF : René Arrieu) : Henry Stamper
- Lee Remick (VF : Nicole Favart) : Viv Stamper, la femme de Hank
- Michael Sarrazin (VF : Philippe Ogouz) : Leo Stamper (Leland Stamper, en version originale)
- Richard Jaeckel (VF : Yves-Marie Maurin) : Joe Ben Stamper
- Linda Lawson : Jan Stamper, la femme de Joe Ben
- Cliff Potts : Andy Stamper
- Sam Gilman (VF : Claude Bertrand) : John Stamper
- Joe Maross (VF : Georges Atlas) : Floyd Evenwrite
- Lee de Broux : Willard Eggleston
- Jim Burk : Biggy Newton
- Roy Jenson : Howie Elwood
- Charles Tyner : Les Gibbons
- Hal Needham
Sur "les Chroniques" depuis le temps que je partagent des films, j'ai aborder tout ce qui fait la force du cinéma de genre, et ce à travers les thèmes les plus variées. Parfois, je m'attarde sur les films marquants de tel ou tel réalisateur, mais il faut dire que certains acteurs devenus parfois de bons réalisateurs méritent également qu'on s'attarde sur leur choix propres dans ce domaine.
Et Paul Newman, en fait donc partie, avec certains films qu'il réalisa à la fin des années 60 et au début des années 70 ("Rachel, Rachel" et surtout l'indispensable "De l'influence des rayons gamma sur le comportement de marguerites ") qui figure pour certains comme les plus émouvants ou poignants en termes de dramaturgie que j'ai pu voir. A commencer par ce "Clan des irréductibles" qui nous plonge dans le quotidien d'une famille américaine possédant une exploitation forestière et dont le patriarche, joué par Henry Fonda, dirige d'une main de fer son entreprise, en particulier face à des grévistes qui cherchent à lui faire obstacle.
Aidé de ses fils, que joue avec brio Richard Jaeckel, Paul Newman lui même ou encore Michael Sarrazin, "Le Clan des irréductibles" porte bien son nom. Rien ne semble pouvoir ébranler cette famille, dont les hommes tiennent le haut de l'affiche même si les femmes ne sont pas non plus totalement en retrait, avec notamment le rôle tout en finesse de Lee Remick, des êtres liés par le sang, unie jusqu'au bout des épreuves qui les attendent.
Notamment, lors du point culminant dans la dernière demi-heure ou cette fois un évènement inattendu va les mettre en danger avec une des scènes à suspense les plus longues, intenses et bouleversante que le cinéma de genre dramatique nous ait donné. Puissant dans sa thématique, ou l'accent est mis sur des personnages aux fortes personnalité, c'est un des meilleurs films de la carrière de Paul Newman, on y croit de bout en bout car rien ne sonne faux et bien que classique, c'est magistralement réalisé par ailleurs.
Full HD 1080p dual audio (8,09 go)
https://multiup.org/88b2b3cd739a2bf0456319ec0c12686b
Merci beaucoup pour ce grand film ! Fanche17.
RépondreSupprimerMerci, grâce à vous c'est avec un immense plaisir que je reverrai enfin cet excellent film !
RépondreSupprimerMerci cher Atreyu pour cette nouvelle petite 70z , bravo !
RépondreSupprimerMerci beaucoup Atreyu pour ce film qui passait régulièrement sur FR3 dans ma jeunesse mais qui, injustement, s'est fait de plus en plus rare.
RépondreSupprimerC'est bien dommage car il s'agit d'un des meilleurs films réalisé par Newman, tout en tension et en sobriété, autour d'une famille pas vraiment sympathique, rustre, à l'existence difficile, auquel Newman apporte beaucoup d'attention pour nous les rendre proche.
Par rapport au livre de Ken Kesey ("Quelquefois j'ai comme une grande idée"), le personnage du frère (interprété par M. Sarrazin) a été adouci. Newman a également choisi de ne plus en faire le narrateur de l'histoire, mais un point de vue parmi d'autres.
Et effectivement, la scène "culminante" dans le dernier tiers est remarquable d'efficacité, de sobriété et d'émotion contenue. Un vrai beau film que ce partage.
Un grand Merci pour ce film magnifique
RépondreSupprimer