Titre original : The Kiss
Réalisateur : Pen Densham
Genre : horreur surnaturelle
Année : 1988
Influences : cinéma de possession, mythologie du succube, ambiance gothique années 80
Intrigue
Une femme mystérieuse (Felicity) transmet une malédiction démoniaque à sa sœur puis à sa nièce. La transmission s’opère par un baiser meurtrier, véritable rituel de possession. Derrière le drame familial, le film joue sur la peur de l’hérédité, la féminité dangereuse et l’identité contaminée.
Mon Avis
On se retrouve après ce fantastique Cycle Halloween, ou il faut remercier Dygenguar pour la diversité des choix proposés ! Heureusement qu'il était là, car mis à part quelques films de mon cru, je n'ai pu davantage être présent... Et pour prolonger toujours le genre Fantastique, je vous propose une petite pépite de serie B, sélectionné Au Festival d'Avoriaz 89.
1. Thématique principale : la transmission du mal
Le baiser agit comme un virus biologique/spirituel.
La femme devient vecteur d’un démon en forme de créature reptilienne.
Symbolique forte : le mal circule dans le corps féminin (peur de la sexualité)
2. Horreur corporelle
Influences Cronenbergiennes (transformation, organique, fluides corporels).
Effets spéciaux pratiques : maquillage, animatroniques, créatures viscérales.
Belle maîtrise du body horror malgré un budget limité.
3. Dimension psychologique
Ados vs adulte : la tante incarne une femme dominatrice et prédatrice.
Sous-texte : peur de devenir adulte, peur de la sexualité féminine, rivalité mère/fille.
Lecture possible : possession = puberté incontrôlable.
4. Esthétique
Ambiance très « VHS horreur » typique des années 80.
Lumières bleu/vert, fumées, ralentis, musique synthétique.
Le style est marqué mais crée une vraie identité visuelle.
Ses Forces à mon gout :
Atmosphère unique
Créature originale et marquante
Métaphores fortes et lisibles
Interprétation convaincante de Joanna Pacula
Ses Faiblesses à mes yeux :
Scénario prévisible
Rythme parfois lent
Manque de contextualisation du démon
Ma Conclusion :
The Kiss s’impose donc comme un film d’horreur singulier, à la fois sensuel, inquiétant et profondément symbolique. Derrière ses effets typiques des années 80, il propose une réelle réflexion sur la transmission du mal, la féminité perçue comme force dangereuse et la peur de la transformation du corps. Ce n’est pas un simple film de possession : c’est un conte morbide où la sexualité devient menace et où l’héritage familial se change en malédiction.
Malgré ses limites scénaristiques, il laisse une vraie empreinte visuelle et thématique. C’est un film à redécouvrir non pas pour ses frissons uniquement, mais pour ce qu’il dit de la peur de l’autre… et parfois de soi-même.
ATREYU
LIEN A VENIR APRÈS UNE QUINZAINE DE COMS DE REMERCIEMENTS.....













Merci. Je ne connais pas mais hate de le découvrir
RépondreSupprimerMerci bcp !!!!
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