Le coup de l'escalier (1959 ) dual audio

Réalisé par : Robert Wise
Avec : Robert Ryan, Harry Belafonte, Ed Begley, Shelley Winters...
Titre original : "Odds against tomorrow"
Durée : 1h36
Genre : Thriller, polar
IMDB : 7,3
Qualité : Tvsatrip fr

Retour au thriller noir comme l'ébène avec un nouveau chef d'oeuvre que je viens de découvrir et que je m'empresse de vous faire partager au cas ou vous l'auriez manqué ! Décidément, après l'excellent "Les inconnus dans la ville" de R. Fleisher, comment ne pas s'attarder également sur la fastueuse carrière de Robert Wise, l'un des réalisateurs hollywoodiens les plus adulés dans les années 50 et 60 avec des oeuvres reconnues comme "La mélodie du bonheur", "La maison du diable", "West side story",  "le jour ou la terre s'arrêta" ou encore "la cannonière du yang-Tsé" et le premier film de la saga "Star trek" biensur ! que de films marquants qu'on n'oubliera pas ! Mais il ne faut pas oublier non plus certains films moins renommés qui ont autant d'impact du point de vue des critiques et des fans du film noir. Tel ce fameux "Coup de l'escalier" qu'il tourne en 1959 et qui démontre toute la qualité de son cinéma de genre et du polar qu'il abordera occasionnellement. 
Je ne pourrais encore me prononcer sur les autres films, n'ayant pas encore eu la chance de les voir, mais ce que je peux dire sur celui-ci c'est qu'il démontre toute son habileté à s'attacher en premier lieu au trio des personnages et de rendre captivante leur histoire. Plus qu'un simple film de braquage ( un peu justement comme "les inconnus ds la ville" mais sujet totalement différent) il aborde entre autres avec réalisme la question du racisme et de la différence en général, de la faculté de pouvoir s'unir pour une cause commune au delà du malaise profond que les protagonistes éprouvent à monter ce coup ensemble. 
Sans trop vouloir dévoiler la dramaturgie de cette histoire dirigée de main de maitre, disons que le climat instauré s'avère des plus palpitants quant à la progression inévitable des obstacles inattendus jusqu'a cette fin qui en dit long sur la face cachée de l'âme humaine. Mention spéciale à Robert Ryan et Harry Belafonte, impressionnant dans leur façon de jouer des scènes aux dialogues ciselés, dont on ressent ici toute la force de caractère ! 

                                                 

Réup du 23/8/2016 (merci a locostone)
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